Nettoyer sans tout raser : que laisser au jardin en novembre pour un écosystème vivant
Author: Robert DuPotager — · Updated:
Short summary: Nettoyer sans tout raser est devenu ma philosophie depuis que j’ai compris l’importance d’un jardin vivant, même en novembre. Je me souviens encore de mes premières années de jardinage où,...
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- Nettoyer sans tout raser est devenu ma philosophie depuis que j’ai compris l’importance d’un jardin vivant, même en novembre.
- Je me souviens encore de mes premières années de jardinage où, armée de sécateurs, râteaux et autres outils, je m’attaquais à mon espace vert comme si je préparais un défilé militaire : pas une feuille morte au sol, pas une tige séchée en vue !
- Quelle erreur j’ai commise pendant si longtemps… Aujourd’hui, à 40 ans bien sonnés et quelques rides de sagesse plus tard, je sais qu’un jardin trop propre est un jardin où la vie peine à s’épanouir.
- Alors laissez-moi vous partager cette approche plus douce et plus respectueuse de notre environnement pour aborder le mois de novembre au jardin.
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Nettoyer sans tout raser est devenu ma philosophie depuis que j’ai compris l’importance d’un jardin vivant, même en novembre. Je me souviens encore de mes premières années de jardinage où, armée de sécateurs, râteaux et autres outils, je m’attaquais à mon espace vert comme si je préparais un défilé militaire : pas une feuille morte au sol, pas une tige séchée en vue ! Quelle erreur j’ai commise pendant si longtemps… Aujourd’hui, à 40 ans bien sonnés et quelques rides de sagesse plus tard, je sais qu’un jardin trop propre est un jardin où la vie peine à s’épanouir. Alors laissez-moi vous partager cette approche plus douce et plus respectueuse de notre environnement pour aborder le mois de novembre au jardin. « La nature ne fait jamais rien d’inutile. Ce qui nous semble désordre est souvent un ordre que nous ne comprenons pas encore. » Nettoyer sans tout raser : l’art du compromis automnal Novembre est traditionnellement le mois où nous nous sentons obligés de « faire propre » avant l’hiver. Mais saviez-vous que cette obsession du jardin impeccable est en réalité préjudiciable à la biodiversité ? Un jardin qui conserve certaines zones « sauvages » pendant l’hiver devient un véritable refuge pour la faune auxiliaire. Alors, que faut-il vraiment nettoyer et que pouvons-nous laisser tranquille ? Ce qu’on peut nettoyer en novembre Commençons par ce que vous pouvez effectivement ranger, couper ou nettoyer sans culpabiliser : – Les plantes malades : Si vos rosiers ont souffert de taches noires ou si vos tomates ont été atteintes de mildiou, ces débris doivent être retirés et idéalement brûlés (si la réglementation locale le permet) ou jetés avec les ordures ménagères, jamais au compost. – Les légumes annuels qui ont fini leur cycle : Retirez les plants de tomates, courgettes, haricots qui sont morts et ajoutez-les au compost s’ils sont sains. – Les contenants et pots fragiles : Rentrez les poteries qui craignent le gel. Je vous raconte une anecdote : l’an dernier, j’ai laissé un magnifique pot en terre cuite dehors par flemme… Résultat : après les premières gelées, j’ai retrouvé mon pot fendu en deux et ma belle agapanthe les racines à l’air ! Une leçon à 40 euros que je ne suis pas prête d’oublier ! Ce que vous devriez laisser au jardin en novembre Voici maintenant la liste de ce que je vous encourage à laisser tranquille jusqu’au printemps : – Les feuilles mortes : Ne les ramassez pas toutes ! Laissez-en sous les haies, les arbres et dans les coins peu fréquentés. Elles constitueront un abri pour les hérissons, insectes et formeront un humus précieux. – Les tiges de fleurs séchées : Les échinacées, rudbeckias, asters et autres vivaces à tiges creuses sont des hôtels 5 étoiles pour les insectes auxiliaires. – Quelques tas de bois : Un petit amas de branches dans un coin discret du jardin fera le bonheur des crapauds, hérissons et autres alliés du jardinier. « Un jardin d’hiver n’est pas un jardin mort, c’est un jardin qui dort… et qui abrite la vie en secret. » Comment nettoyer sans tout raser : techniques douces pour un jardin vivant La technique du nettoyage sélectif Au lieu de tout couper à ras, adoptez ce que j’appelle le « nettoyage sélectif » : 1. Coupez à 20 cm : Pour les vivaces comme les sedums, échinacées ou asters, ne coupez pas les tiges au ras du sol. Laissez environ 20 cm de hauteur. Ces tiges creuses serviront de refuge aux insectes bénéfiques. 2. Le mulching sur place : Pour certaines plantes comme les hostas dont les feuilles se décomposent facilement, laissez-les sur place autour du pied de la plante. Elles se transformeront naturellement en compost. 3. Les bordures « propres », le centre « sauvage » : Si vous tenez à l’aspect esthétique, maintenez les bordures et les zones visibles propres, mais laissez les zones moins visibles du jardin plus naturelles. Je me rappelle la tête de mon voisin la première fois qu’il a vu mon jardin en novembre : « Mais tu as abandonné ton jardin ou quoi ? ». Trois ans plus tard, c’est lui qui me demande des conseils car il a remarqué que j’ai beaucoup moins de pucerons et beaucoup plus d’oiseaux que lui ! Les zones sanctuaires : indispensables à la biodiversité Réservez au moins 10% de votre jardin comme « zone sanctuaire » où vous n’intervenez presque pas. Dans mon cas, c’est le fond du jardin, derrière le cabanon. C’est devenu mon petit coin de biodiversité où j’observe avec bonheur des espèces que je ne voyais jamais auparavant. Les bénéfices d’un jardin préservé en hiver Ne pas tout raser en novembre présente de nombreux avantages : – Protection naturelle contre le gel : Les parties aériennes protègent les racines du froid. – Abri pour la faune utile : Coccinelles, chrysopes, abeilles solitaires… tous ces auxiliaires précieux hibernent dans ces débris végétaux. – Nourriture pour les oiseaux : Les graines de tournesol, d’échinacées ou de chardons sont un festin pour les mésanges et autres passereaux en hiver. – Intérêt esthétique : Un givre sur les ombelles séchées des fenouils ou les pompons d’alliums, c’est tout simplement magique ! « Un jardin n’est pas fait pour être regardé, mais pour être vécu, par les humains comme par toutes les créatures qui y trouvent refuge. » Alors voilà, j’espère vous avoir convaincus de ranger un peu vos outils ce mois-ci et de regarder différemment ces herbes séchées et ces feuilles mortes. E lles ne sont pas le signe d’un jardin négligé, mais plutôt celui d’un jardin vivant et respectueux de ses habitants. Et entre nous, quel plaisir de pouvoir profiter de son canapé et d’un bon chocolat chaud plutôt que de s’acharner à tout nettoyer par un froid de canard ! Et vous, quelles sont vos pratiques en novembre ? Êtes-vous team « jardin impeccable » ou team « jardin vivant » ? Partagez vos expériences en commentaires !
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