Premières gelées et premiers feux de cheminée : les 7 gestes à faire au potager fin novembre

Author: Robert DuPotager — · Updated:

Short summary: Les premières gelées arrivent, les premiers feux de cheminée crépitent, et le potager vous regarde avec son air de chien mouillé. C’est le moment idéal pour lui donner un dernier...

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Premières gelées et premiers feux de cheminée : les 7 gestes à faire au potager fin novembre
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Les premières gelées arrivent, les premiers feux de cheminée crépitent, et le potager vous regarde avec son air de chien mouillé. C’est le moment idéal pour lui donner un dernier coup de main. Observer le potager après les premières gelées Avant de foncer chercher la bêche ou le paillage, je commence toujours par un simple tour du jardin. Une gelée blanche ne fait pas les mêmes dégâts qu’un épisode de froid prolongé, et tous les légumes ne réagissent pas de la même façon. Les feuilles ramollies des courgettes ou des dernières tomates confirment que la saison est vraiment terminée pour les cultures d’été. En revanche, choux, poireaux, carottes et poire de terre encaissent souvent très bien ces premiers froids et peuvent même gagner en saveur. Geste n°1 : nettoyer sans tout raser Fin novembre, l’idée n’est pas de transformer le potager en terrain de foot. J’enlève les végétaux vraiment morts et malades, que je ne souhaite pas garder au compost, mais je laisse une bonne partie des tiges sèches qui abritent insectes et auxiliaires. Les pieds de tomates malades partent à la poubelle, pas au compost. En revanche, quelques tiges de fenouil, de tournesol ou de fleurs montées peuvent rester en place pour nourrir oiseaux et insectes. Le potager propre, oui. Stérilisé, non. Geste n°2 : pailler les planches encore occupées Les premières gelées ne tuent pas tout, mais elles refroidissent le sol. Pour aider salades d’hiver, mâche, épinards ou jeunes poireaux, j’étale une couche de paillage léger entre les rangs : feuilles mortes, tonte sèche, broyat. Le paillage protège les racines, limite les chocs thermiques, et garde le sol vivant. Il évite aussi que la terre ne batte sous la pluie, ce qui est toujours une bonne nouvelle pour les semis un peu tardifs. Geste n°3 : protéger les cultures sensibles Certains légumes supportent le froid, d’autres beaucoup moins. Les dernières laitues, quelques pieds de persil, de céleri branche ou les jeunes semis apprécient un petit toit léger pour passer les nuits fraîches plus sereinement.

Un voile d’hivernage posé sur des arceaux pour les salades. Un tunnel plastique léger pour les cultures basses. Quelques feuilles mortes au pied des fraisiers ou jeunes aromatiques. Des cloches ou simples bouteilles coupées sur les plants les plus fragiles.

Le matin, j’aime bien relever légèrement les voiles quand le soleil est au rendez-vous. Ça évite la condensation permanente et les maladies qui vont avec. Geste n°4 : penser aux arrosages, même en hiver Le réflexe, quand il fait froid, c’est d’oublier l’arrosoir. Pourtant, sous abri ou en terre légère, certaines cultures peuvent souffrir de sécheresse, surtout si le vent est de la partie. Je vérifie du bout des doigts : si la terre est sèche, j’arrose légèrement, de préférence en milieu de journée. Pas question d’inonder le potager, l’idée est simplement d’éviter le dessèchement profond. Un sol légèrement humide garde mieux la chaleur qu’une terre complètement poussiéreuse. Geste n°5 : utiliser les cendres de cheminée avec bon sens Qui dit premiers feux de cheminée dit premières cendres. Avant de tout vider au pied des rosiers, je rappelle que la cendre est un produit puissant : très riche en potasse et en calcium, elle doit être utilisée avec parcimonie.

Bon usage Mauvais usage

Fine poignée au m², bien répartie Grosse couche épaisse qui asphyxie le sol

Cendres de bois non traité, refroidies Cendres de bois traité, briquettes ou charbon

Apport ponctuel une à deux fois par an Apports répétitifs tout l’hiver

J’en profite souvent pour en mettre un peu autour des futurs emplacements de fruitiers ou sur le tas de compost, en mélange très fin. C’est un bon complément, pas un engrais miracle. Geste n°6 : protéger le sol nu Les zones du potager qui se retrouvent nues après les récoltes sont les plus fragiles. La pluie tasse, le gel fissure, et les mauvaises herbes s’invitent à la moindre accalmie. Pour éviter ça, je couvre tout ce que je peux. Paillage, carton brun sans encre, ancien voile, engrais verts semés plus tôt : l’objectif est le même, ne jamais laisser le sol nu. Cette couverture temporaire prépare déjà la saison suivante en gardant la vie du sol active. Geste n°7 : prendre des notes au coin du feu Une fois le tour de jardin terminé, je profite volontiers du feu de cheminée pour noter ce qui a fonctionné ou non. Quelles variétés ont bien résisté aux premières gelées ? Quels emplacements se sont révélés trop exposés ? Ces quelques lignes griffonnées maintenant sont précieuses quand viendra le temps de passer les premières commandes de graines. Le potager se repose, mais le jardinier, lui, prépare déjà le prochain printemps.

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