Noël approche, le porte-monnaie frissonne et au jardin les branches, baies et feuillages s’accumulent en tas discrets. Et si on transformait tout ça en déco de fête 100 % potager, zéro plastique, zéro culpabilité ?
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Pourquoi faire une déco de Noël 100 % potager ?
Je passe une bonne partie de l’année à bichonner mon potager, alors en décembre j’aime bien qu’il soit invité lui aussi à la fête.
Utiliser ce que le jardin offre naturellement, c’est économique, écologique et franchement plus joli qu’une guirlande en plastique fluo.
Branches de taille, feuillages persistants, petites baies décoratives, même les tiges sèches des vivaces peuvent devenir matière première.
En plus, on évite le casse-tête du rangement : une fois Noël passé, tout retourne tranquillement au compost.
Que récolter au jardin pour couronnes et guirlandes ?
Avant de sortir le fil de fer, on commence par une tournée d’inspection du jardin. En novembre et début décembre, il y a bien plus de trésors qu’on ne le croit, surtout dans un potager un peu diversifié.
- Feuillages persistants : romarin, laurier, thym, feuilles de chou frisé, lierre.
- Branches souples : noisetier, saule, jeunes pousses de ronces taillées.
- Baies décoratives (non comestibles) : églantier, aubépine, cotoneaster, houx.
- Restes de floraisons : tiges sèches d’ail, d’oignon, fleurs de fenouil monté.
- Éléments du potager : mini courges décoratives, gousses d’ail, petits oignons.
Je garde en tête deux règles simples : ne jamais dénuder un arbuste entier juste pour une couronne, et éviter les baies toxiques à portée de petites mains curieuses.
Côté outils, un bon sécateur propre et un seau pour tout transporter font l’affaire.
Fabriquer une couronne de Noël version potager
Pour la base, j’utilise soit un cercle métallique de récup, soit un anneau fait maison avec des branches de noisetier tressées.
L’idée n’est pas de faire parfait, mais solide : les feuillages viendront masquer les petites imperfections.
Je commence par fixer un premier tour de verdure avec du fil de fer fin ou de la ficelle naturelle. Romarin, laurier et thym font une base très parfumée. Ensuite, je rajoute par petites touches les éléments plus fragiles : baies, mini courges, gousses d’ail, rubans de raphia.
| Élément | Rôle dans la couronne |
|---|---|
| Feuillages persistants | Base verte, qui cache la structure |
| Baies du jardin | Touches de couleur naturelles |
| Mini légumes ou courges | Clin d’œil au potager, effet gourmand |
| Herbes aromatiques | Parfum discret à chaque passage de porte |
Je fixe toujours les éléments lourds en premier, puis je termine par les détails. Le but est d’obtenir une couronne équilibrée, mais je vous rassure : au mur, personne ne voit que la branche de romarin dépasse un peu plus à droite.
Des guirlandes de Noël issues du potager
Les guirlandes maison sont encore plus simples. Sur une longue ficelle, j’alterne petits fagots de romarin, tranches d’agrumes séchées, mini oignons, et pourquoi pas quelques étoiles découpées dans du carton recyclé.
On peut les suspendre au-dessus du plan de travail, sur une étagère, ou le long d’une rambarde extérieure.
Le secret, c’est de bien serrer les nœuds et de ne pas surcharger. Une guirlande légère tient mieux dans le temps et vieillit plutôt bien, même à l’extérieur, surtout si on choisit des végétaux déjà un peu secs.
Faire participer toute la famille
C’est le genre d’atelier où même les enfants trouvent facilement leur place. Entre découper des étoiles, choisir les baies les plus rouges ou enfiler des rondelles d’agrumes, il y a de quoi occuper tout le monde un après-midi de froid.
Et en bonus, on crée une déco à histoire : « Tu vois cette branche de romarin ? C’est celle que j’ai taillée quand le pied débordait dans l’allée. »
Le jardin s’invite dans la maison, et à chaque fois qu’on passe devant la porte d’entrée, on a un petit rappel de tout ce qui pousse dehors, même en hiver.
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